D’origine grecque, « pneuma » signifie « vent ».

La production :

L’installation permettant de produire et distribuer l’air comprimé doit :

Comprimer l’air ambiant ;
Stocker l’air une fois comprimé ;
Traiter l’air lors de la distribution pour ne pas détériorer le matériel.

Compresseur : Chargé d’augmenter la pression de l’air lorsqu’il est entrainé par le moteur. Il est souvent équipé d’un refroidisseur permettant d’éviter une augmentation de la température de l’air.

Réservoir : Permet de stocker l’air comprimé et uniformiser le débit en aval de l’installation.

Pressostat : Permet de définir la pression souhaitée dans le réservoir. C’est lui qui pilotera la mise en route du moteur ou son arrêt selon le besoin en air comprimé.

Manomètre : Permet un contrôle visuel de la pression.

Groupe de conditionnement : Il équipe chaque relié au réseau de distribution en air. Il est chargé de filtrer, réguler la pression ainsi que la lubrifier si besoin (de moins en moins utilisé sur les systèmes récents).

Canalisation : Son installation respecte toujours une pente dont le point le plus haut se trouve le plus près possible du réservoir. Elle est comprise entre 1 et 3% afin de permettre l’écoulement.

Piquage : Permet d’alimenter les unités de production, ils sont situés au-dessus de la canalisation afin d’éviter la condensation.

Caractéristiques

Avantage :

Disponibilité : l’air comprimé est présent en quantité illimité.
Transport : l’air comprimé peut être facilement transporté à l’aide de canalisation.
Stockage : l’air peut être emmagasiné dans des cuves et prélevé a la demande.
Antidéflagrant et ininflammable : aucun risque d’explosion.
Propreté : aucun risque de pollution, inutile de prévoir des canalisations de retour contrairement à l’huile hydraulique.
Vitesse : l’air comprimé s’écoule très rapidement contrairement à l’huile.

Inconvénient :

Traitement : obtenu à partir de l’air ambiant, l’air comprimé doit être purifié et séché pour éviter l’usure des équipements.
Compressibilité : l’air étant, par nature, compressible, on ne peut obtenir facilement des vitesses de piston régulières.
Pression limitée : la compression de l’air n’est économiquement rentable que jusqu’à une pression de 6 à 8 bars.
Bruit : les échappements d’air sont souvent bruyants et imposent l’installation de silencieux.
Coût : la production et le traitement de l’air comprimé restent d’un cout assez élevé.